Bonjour à vous.
je fut refusé il de cela quelques temps, blessé dans mon orgueil j'avais décidé de ne pas postuler à nouveau.
mais bon, je me suis dis en fait que c'était idiot.
et j'avais commencé à rédiger une petite histoire, que j'ai donc décidé de vous proposer comme candidature.
voilà, je sais pas si c'est trop long... au pire
"
Je n’aime pas les histoires qui commencent bien. C’est pourquoi la mienne débute par ma mort. Oui, me voilà en train de mourir, après cette vie d’artiste, cette vie parfaite, cette vie qui en a tué plus d’un.
Je suis là et que vois-je ? Une lumière blanche. C’est quoi cette lumière ? Pourquoi elle est là ? Les personnes que j’ai tué ne m’ont jamais dit voir de lumière pendant leur agonie, et pourtant ils m’en ont dit des choses. Assurément ! Ils se sont livrés à moi comme à personne d’autre auparavant. Tout ça dans un seul but : que je connaisse la Vérité, la toute puissante vérité qui fait des Hommes des Dieux.
Qu’est-ce qu’elle vient donc faire là cette foutue lumière ? Je sens qu’on m’enlève quelque chose, ce n’est pas physique, mais je sens qu’on trifouille dans mon âme pour enlever ce que j’ai. Mais qu’ai-je ? J’ai longuement cherché sans jamais trouvé. Est-ce possible que… Je ne me rappelle plus. Au fur et à mesure qu’on m’enlève cette chose, j’oublie. Mes souvenirs d’avant, eux, sont toujours là. Je vais devoir fouiller ma mémoire, si je parviens à me souvenir de la Vérité, je pourrais peut-être me sauver de la mort…
Tout commença lorsque j’ouvris les yeux, je ne me souviens plus trop : c’était il y a longtemps. Je me rappelle néanmoins avoir vu une femme, très belle, ma mère. Je me souviens aussi de cet homme… il m’a prit dans ses bras et nous a emmené loin en courant, mon père. Pourquoi m’a-t-il emmené ? Pour que je devienne fort, j’étais âgé de deux heures et trente-trois minutes, et je tenais une épée pour la première fois. Je me rappelle cette impression de toute puissance, le courant passant dans mon corps. Je ne la maniais pas bien mais ça n‘importait que trop peu, j’étais là pour apprendre.
Mon père ne m’apprit pas à me mettre en garde, mais à tuer avant que mon adversaire n’esquisse le moindre geste. C’était plus une nécessité qu’un hobby. J’ai toujours eu cette sensation au fond de moi… cette créature étrange tapie au plus profond de mon être qui m’oblige à arracher des vies. Et c’est avec plaisir en fin de compte que je m’exécute.
J‘ai tué pour la première fois alors que je n‘avais que quatre mois.
Les années passèrent jusqu’à la troisième. Je ne comptais déjà plus mes victimes. Mon père m’avait éloigné de ma mère, je n’avais pour seule religion que le culte paternel, je priais mon père du matin en soir, et lui offrais comme offrandes des têtes coupées et des corps mutilés…
Je me souviens très clairement de cette journée, je l’apparente souvent à ma naissance pure. C’était un jour magnifique, bercé par un ciel d’un bleu d’océan et caressé par une brise légère qui rafraichissait sans refroidir. Me promenant dans la forêt, entre la Millifutaie et le Village, au détour d’un sentier, je tombai sur une immense battisse de pierre. Je n’avais jamais rien vu de tel. Poussé par une curiosité grandissante, je me faufilais à l’intérieur. Un rayon lumineux traversait le toit et venait s’écraser sur le sol. J’avançai donc sur ce sol de pierre, subjugué par l’atmosphère ambiante. Faces à moi se dressaient deux portes, je passais celle de gauche pour me retrouver dans une immense salle contenant des bancs de bois. Je sentais… non : j’entendais comme un murmure dans ma tête, indéchiffrable. J’allais m’asseoir sur le bois. Un homme me rejoignit. Je ne saurais vous dire à quoi il ressemblait. Il était puissant. La tête encapuchonnée, je ne voyais que très peu son visage, dans tous les cas il avait l’air beau. Il parla immédiatement :
- Je sais pourquoi tu es là, Ezio.
- Comment me connaissez-vous ?
- Tu es ici car ton instinct profond t’a guidé sur la voix du Dieu Iop.
- Je suis tombé ici par le plus pur des hasard.
- Ne crois pas au hasard : crois en ce qui est juste, en ce qui est vrai. Tu dois combattre, combattre contre l’ombre et sortir de cette cambrousse.
- Je suis pourtant bien ici.
- Ton père t’a mal éduqué. Il t’a inculqué des valeurs qui ne sont pas les bonnes. Retrouve, seul, le droit chemin. Pour commencer libère-toi !
- Comment ?
- Tu le sais.
Et il s’en alla… Je ne le revis jamais. Comme poussé par une force invisible, je me levai, repassai par là où j’étais entré, sorti dans la forêt. Je marchai vite, sans faire de détour je me rendis chez moi. Mon père m’attendait.
- Où étais-tu ? Je t’avais demandé de…
Sans réfléchir, toujours cet instinct, je sorti ma lame et lui plantais dans la gorge. La sang coulait à flot, mais je ne souciais pas de l’hémorragie. Je me sentais libre, libre de mes mouvements, libre dans ma tête, libre de moi.
Ce fut sans réfléchir que je pris la fuite, c’était le début de ma vie, vouée au Dieu Iop. "
À suivre…
motivations : je pense que ceux qui votent les connaissent, je souhaite participer à la vie des serveurs du mieux que le peux, je suis membre des eynires (mercenaire de brumaire) et j'écris pour alareda'k, je m'implique un minimum sur les forums, manque plus qu'un bon investissement dans l'évènementiel que je suis prêt à produire =)
et je sais que Al adore me donner des ordres (ezio fais ci, ezio fais ça) donc je lui offre une autre possibilité de le faire =D