[Poème/Image/Histoire] larbredort

Bragollach-Ion arrivant sur la grande place sorti un parchemin en peau de milou de sa poche puis, se plaçant au centre de la place, sous la grande fontaine, attira l'attention.

Brave gens ! Venez écouter l'histoire des oeufs de puissance ! Et comprenez que qu'il n'est pas bon de désirer un si grand pouvoir !



Son discours poétique terminé, Brago rangea ce parchemin dans son sac pour finalement sortir une grande tenture faite en laine de bouftou et tissée à la main.

Venez maintenant admirer cette bannière, réalisée dans le respect d'un grand club ! J'ai nommé !! Le Club Sandwich !!

Il déroula alors cette bannière et l'accrocha a un des murs qui entourent la place pour que tout passant puisse juger cette oeuvre.



Une fois ce travail achevé, il partit en sifflotant, pensant qu'après l'effort viens toujours le réconfort. Dans son esprit se dessina alors l'image d'une bière de bwork ...
Ses pas le guidèrent tout naturellement à la taverne du village. Il entra, prit place au comptoir et commanda une bière.

-Hey ! Tavernier ! Une Bière de bwork bien fraîche s'il te plaît.
-Voilà, tu me dois donc 10 kamas de plus, je note comme d'habitude, j'imagine que tu payeras à la fin du mois !
-Oui, merci.

On lui avait toujours dit qu'un Féca ne pouvait résister à cet alcool, plutôt fort à vrai dire, pourtant jamais il n'était tombé inconscient après un de ses nombreux passage à la taverne. Alors qu'il commençait à siroter sa boisson favorite, il se tourna vers la salle, bondée, car un mariage s'était déroulé quelques heures plus tôt. Un jeune entra, il le reconnu tout de suite. Il se nommait Kalenk et était le fils du boucher Kika. Il aidait occasionnellement le tavernier à préparer le buffet, lors des grands évènements. Malheureusement cet enfant était la cible des railleries et cela ne manqua pas, dès qu'il fut entré, Bragollach entendit fuser diverses moqueries.

-Hey ! le môme ! t'as enfin réussi à faire un steak de bouftou, ou pas encore ?
-Ca m'étonnerait ! la dernière fois il n'avait pas encore compris comment dépecer une larve !

Et tout le monde riait, se moquant du petit Kalenk. Tout cela déplaisait à Brago. Finissant son verre d'un trait, il se leva et se posta au milieu de la salle.

-Je vais vous raconter une histoire braves gens.

Les regards se tournèrent vers lui, étonnés.

-Une histoire de laquelle, j'espère, vous pourrez tirer quelque morale.

L'assistance se tut, prêtant maintenant l'oreille à ce conteur. Bragollach, satisfait de son introduction, et voyant que l'attention des personnes présentes s'était posée sur lui, entama son histoire.

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"Voici l'histoire de Jacquot, fils de Pesked et Heskenn, deux poissonniers honnêtes, mais assez pauvres. Ils vivaient dans la ville flottante de Sufokia et possédaient une petite maison grise, où pendait de nombreux filets et de nombreuses cannes. Personne ne pouvait se méprendre concernant le métier que pratiquait les parents de Jacquot. En ce temps, notre naissance décidait de notre vie. Fils de poissonnier, Jacquot deviendrait poissonnier et ces parents commencèrent à lui apprendre les bases de ce métier dès sa plus tendre enfance. Les autres enfants riaient de lui, tous les fils d'Alchimistes ou d'Eleveurs voyageaient énormément et grandissaient avec de nouveaux paysages, chaque jour. Lorsqu'ils passaient à Sufokia, ce n'était que pour acheter quelques poissons bon marché et repartir aussitôt, sans oublié de narguer et d'insulter le pauvre petit pêcheur que deviendrait Jacquot, attaché à sa petite maison grise et restant prisonnier de Sufokia. Il était impossible d'échapper à cette situation. Les Alchimistes se gardaient bien de se marier aux poissonniers, ils ne liaient leur famille qu'à d'autres familles d'Alchimistes afin de préserver leurs secrets. Il en allait de même pour tous les métiers.
Par un jour de beau temps, alors que Jacquot pêchait tranquillement près du port, il aperçu un grand voilier. Il ne l'avait jamais vu ici auparavant. Beaucoup d'enfants se dirigeaient vers le bateau pour vendre leur poisson, pour parler aux marins, ou tout simplement pour observer. Jacquot fit de même, il comptait bien vendre le maximum de poisson à ses voyageurs. Il aborda le marins le plus proche de lui.

- Que faites vous ici ? Recherchez-vous du poisson ? Je peux vous en vendre !
- Que de question mon petit ! Laisse-moi le temps de répondre ! haha ! Nous faisons escale pour nous ravitailler, je vais t'acheter quelques poisson puisque tu en as, qu'as-tu à me proposer ?

Cet homme était grand et fort, il regardait Jacquot avec une tendresse étonnante, Jacquot en fût surpris mais se sentait à l'aise à côté de lui.

- En quoi consiste votre voyage ?
- Haha ! Décidément tu aimes les questions ! Et bien nous voyageons à travers les mers et les terres en quête d'aventure. Nous sommes tous issus de divers milieu et avons décider de partager nos connaissances pour avancer tous ensemble.
- Partager vos connaissances et vivre une aventure ?!
- Oui c'est ça, tu as tout compris ! lui répondit-il avec un grand sourire.
- Je vais chercher du poisson je reviens !

Courant vers la maison pour y chercher du poisson à vendre, Jacquot repensa à toutes ces paroles. Des images d'aventures extraordinaires se dessinèrent dans son esprit. Une communauté unie, partageant, faisant fi des idées de l'époque ... Tout cela faisait rêver Jacquot. Quand il revint il lui posa encore une question.

- Est-ce que de nouvelles personnes peuvent vous rejoindre ?

A ces mots le marins sourit de plus belle.

- Bien sûr, il y a sûrement de la place pour un petit pêcheur dans notre navire ! Nous avons construit un grand camp dans les plaines de cania. Si tu veux nous connaître suis-nous jusque là-bas, tu verras notre mode de vie, et s'il ne te conviens pas, la prochaine expédition te déposeras ici même lors de leur passage.

Pas la peine de réfléchir, Jacquot prendrait ce bateau quoi qu'il en coûte, le marin avant de remonter à bord lui annonça qu'ils partiraient demain et que s'il souhaitait les accompagner, il n'avait qu'à se présenter aux premières lueurs du jour.
Dans ses rêves cette nuit là, le petit pêcheur naviguait à travers les flots et voyageait dans des contrée encore inconnues, au milieu de paysages titanesques et magnifiques.
A son réveil, il mangea en vitesse puis dénicha un vieux sac dans un placard. Il fourra des morceaux de poissons séchés ainsi qu'une grande fiole d'eau afin d'en avoir assez jusqu'à la prochaine escale. Il lui manquait maintenant quelques kamas pour acheter de quoi se nourrir. Il vérifia ses poches. Elles contenaient encore ce que lui avait rapporté sa vente auprès du marin. Pour une fois il ne donnerais pas ces kamas à ses parrents. N'ayant pas le courage d'affronter son père qui lui donnerait mille et une raisons de rester, il déposa un mot sur la table à l'attention de ses parents :

Je suis partis. J'ai rejoins le groupe d'aventurier qui est arriver dans un grand voilier hier. Je les suis jusqu'à leur campement pour découvrir leur mode de vie, j'en meurt d'envie. Nous vous inquiétés pas, je reviendrais dès que je le pourrais. Aurevoir. Jacquot.

Après cela, il rejoint le port et se posta devant le grand voilier, attendant que quelqu'un en sorte. Dans sa précipitation il n'avait pas fait attention à l'heure qu'il était et il compris que le soleil ne se lèverait pas tout de suite. Au bout de quelques minutes il s'endormit, la nuit avait été trop courte. C'est une voix familière qui le réveilla.

- Alors petit ! tu es prêt à embarqué !

Le marin, toujours aussi souriant et protecteur riait de le trouver endormi sur le port. Jacquot lui répondit d'une voix encore lourde de sommeil.

- Oui ... je .. je suis prêt ...
- Très bien. Je m'appelle Paotr. Il sera utile que tu connaisse mon nom si nous voyageaons ensemble. Et toi comment t'appelles-tu ?
- Jacquot.
- Jacquot ? Quel nom étrange. Enfin on ne le choisi pas ! Nous allons partir tu peux monter à bord, je vais te présenter l'équipage.

Ainsi Jacquot commença son aventure, il fit connaissance avec les compagnons de Paotr, tous venaient d'horizons tellement différents, ils étaient tous là pour l'aventure, le partage et la connaissance. Tous les secrets étaient mis en communs pour le bien de tous, il n'était plus question d'être pêcheur ou alchimiste, tout le monde faisait partit de la même communauté et c'est ça qui était important pour eux.
Après une journée de navigation, ils arrivèrent au port de Madrestam. De là il entreprirent un voyage à dos de dragodindes pour rejoindre les plaines de Cania, au sud de Bonta, en traversant le chateau d'Amakna et Astrub. Des lieux dont Jacquot avait entendu parler tellement de fois, mais jamais il n'y avait mis les pieds ! A l'arrivée au campement, Jacquot compris que la communauté était grande, que ceux qu'il connaissait faisaient partis d'une expédition parmis tant d'autre ! Paotr, avec qui il avait fait tout le voyage, lui proposa de s'installer chez lui en attendant de découvrir le camp, ce qu'il accepta bien entendu, puisque Jacquot ne connaissait personne ici et était un peu perdu.

- Très bien, viens donc poser tes affaires chez moi, je te ferais faire le tour du camp demain, il se fait tard et tu dois être fatigués après ce long voyage.

Ainsi Jacquot s'installa chez Paotr, celui qu'il pouvait désormais considéré comme son ami. Après avoir mangé, pris d'une fatigue immense, il s'installa dans une couchette que Paotr lui avait préparé et s'endormit sans même avoir le temps de compter le premier bouftou sautant la barrière. Le lendemain, il se réveilla assez tard, Paotr n'était pas là. L'aventurier lui avait laissé un morceau de pain, un peu de laitlait ainsi qu'un pot de confiture de gelée sur la table. Jacquot mangea tranquillement en repensant à ce voyage, à ce qu'il faisait là. Il n'y croyait lui-même pas encore tout à fait. Tout cela s'était déroulé si vite. Paotr rentra quand il rangeait la table.

- Ha ! Te voilà enfin réveiller !
- Comment ça ?! j'ai dormi si longtemps que ça ?
- Tu as bien du dormir une douzaine d'heures ! Enfin je comprends, passons. J'ai vu notre le patron de la communauté ce matin, je lui ai parlé de toi et il aimerait te rencontrer. Il nous invite à dîner ce soir. Quand dis-tu ?
- Heu ... et bien pourquoi pas ... mais pourquoi veut-il me rencontrer ?
- Il voudrait t'expliquer comment fonctionne notre groupe afin que tu puisse faire le choix de rester ou de partir.
- D'accord !
- En attendant, cet après-midi, je te ferais visiter le camp, et puis tu pourras discuter avec les gens que tu croiseras, histoire de faire connaissance.
- Très bien !

Jacquot avait hâte d'en découvrir un peu plus, après avoir fini de ranger son repas, il suivit Paotr au travers du camp. Ce dernier fonctionnait comme une petite ville, il y avait la place du marché, enfin plutôt la place du troc, un forum ou les gens se rencontrais pour discuter et échanger. Ce dernier était divisé en plusieurs parcelles, chacune correspondant à un métier, ainsi les boulangers et les paysans se retrouvaient dans une parcelle, les poissonniers et pêcheurs dans une autre, et ainsi de suite. Au centre ce trouvait la place du marché, enfin plutôt la place du troc, les gens échangeaient les ressources qu'il pouvait fabriquer ou récolter contre ce qu'il ne pouvait pas se confectionner eux-même. Au bord de la place se trouvais une grande tente ou les gens se rencontrais pour discuter, dialoguer, échanger leurs connaissances et leurs récits. C'est là que Jacquot et Paotr s'arrétèrent. Jacquot y rencontra beaucoup de gens qui lui racontèrent de magnifique récits épiques parlant d'îles aux climat toujours beau, de montagnes enneigées, d'arbres bougeant. Ces gens avaient tous vécus des aventures extraordinaires. Il commençait à s'imaginer à leur coté, dans leurs récits, vivant avec eux chacun de leurs mots. Le temps passa très vite et peu à peu la place se vida, Paotr, qui s'était encore une fois absenté (Jacquot ne s'en était pas aperçu) revint vers lui.

- Il est temps d'y aller, le chef va nous attendre.

Sur ces mots Jacquot se leva et suivi Paotr le long de la grande allée partant de l'entrée du camp au sud, passant par la place et se finissant tout à fait au nord du camp. Ils marchèrent tout en échangeant sur les différent bâtiments bordant l'allée.

- Tu vois cette cabane à droite ? C'est celle de notre meilleur pécheur, il est très habile ! Tu devrait l'apprécier c'est vraiment quelqu'un de bien.
- Mais où va-t-il pécher ? je n'ai pas vu beaucoup de poissons si ce n'est quelques petits dans les ruisseau que nous avons passés.
- Il à un bateau ancré à l'ouest d'ici, dans la baie de Cania. Ce n'est pas si loin.
- Et cette tente là, à gauche ?
- Ici c'est le quartier des tailleurs, et cette tente appartient à Kemener, il est nouveau et n'a pas encore pris le temps de se construire une cabane en bois. Tiens regarde en face voilà la cabane du chef, elle change de propriétaire tous les ans, au fil des élections, et c'est ici que toutes les décisions concernant la vie dans le camp sont prises.
- Woa !
- Comme tu dis c'est de loin la plus grande de toute !

La cabane était surélevée sur de grand pilotis en bois. Elle dominait tout le camp par sa hauteur. On pouvait accéder au premier étage par une sorte de plancher qui montait et descendait à l'aide d'un système astucieux de poulies et de contrepoids. Arrivé à ce niveau, Paotr dirigea Jacquot à travers une grande salle, complètement vide, excepté une table entourée de douze sièges, pour emprunter un escalier donnant sur un deuxième étage.

- Nous venons de passer la salle du conseil et c'est en haut de cet escalier que ce trouve le lieu de vie du chef.

A la sortie de l'escalier un grand homme qui respirait la sagesse et le calme les accueillis.

- Bienvenu à vous deux !

Jacquot répondit poliment

- Merci à vous de nous avoir inviter ...
- C'est tout à fait normal Jacquot, cela fait partit de mon rôle d'accueillir comme il se doit les nouveaux venus et les voyageurs de passage. Je m'appelle Mestro.

Sur c'est mots il gravit les marches le séparant du troisième étage. En y arrivant, Jacquot en eu le souffle coupé. Cet étage était le dernier et n'était autre qu'une grande terrasse. La vue était dégagée et l'on voyais parfaitement les Massifs de Cania, la vue était imprenable.

- Incroyable n'est-ce pas ? intervint Mestro à l'attention de Jacquot.
- Ou... oui. c'est vraiment extraordinaire !
- Oui en effet le point de vue est ... extraordinaire, comme tu l'as dit.
- On voit tellement loin d'ici !
- Cela nous sert également de point d'observation pour surveiller la plaine, plusieurs personnes aimeraient que ce camp disparaisse, nous ne rentrons pas dans les règles, voilà pourquoi nous devons observer la plaine. Dans le cas ou un ennemi arriverait nous le saurions bien assez vite.

Il s'installèrent à une table et mangèrent un repas copieux tout en discutant de la vie et des règles de la communauté. De leur liberté surtout, ils étaient en effet plus libre qu'un tofu dans les champs d'Asrub. A la fin du repas, avant de se quittés, le chef expliqua alors à Jacquot.

- Maintenant, deux choix s'offrent à toi. Tu peux décider de rentrer chez toi si tu pense que ta vie te conviens ou que celle du camp ne te conviendrais pas, ou bien choisir de rester parmi nous. Sache que tu sera toujours libre d'aller ou bon te semble. Si tu décide de rester parmi nous, tu devra rester quelques temps avec Paotr pour qu'il t'aprenne les rudiments qui feront de toi un bon aventurier. Cela peut durer deux années. Après cela tu ira où bon te semblera, seul ou accompagné, selon tes souhaits.

Paotr ajouta.

- Tu as le temps de réfléchir, la nuit porte conseil, tu le donneras ta réponse demain et si tu décide de partir, tu pourras te joindre à l'expédition qui prendra la route demain en direction de Sufokia.

Sur ces mots, Paotr et Jacquots saluèrent Mestro et rentrèrent dormir.
Le lendemain, la réponse était tout à fait clair pour Jacquot. A vrai dire elle l'avait toujours été. Il resterait avec Paotr durant ces deux années. Quand sa formation sera terminée, il retournera voir ses parents et leur racontera.

Ainsi Jacquot et Paotr écumèrent les routes ensemble durant ces deux années, jamais ils ne se séparèrent, Paotr expliqua à Jacquot tout ce qu'il avait besoin de savoir pour qu'un jour il puisse se débrouiller seul et partir là où personne n'est encore allé. Je ne vous raconterais pas toutes leurs aventures car cela serait trop long, quelque peu inutile, et là n'est pas le but de mon histoire. Je vais plutôt vous parler de son retour à Sufokia, deux ans plus tard, après avoir accompli une fois le tour de ce monde aux cotés de son ami Paotr. Ils s'arrêtèrent à Sufokia en dernière escale, avant de repartir au camp. Sur le quai, ils se séparèrent pour la première fois depuis longtemps. Paotr attendrait Jacquot sur le quai, il le laisserait retrouver sa famille et leur raconter.
Jacquot partit donc seul, il se sentait ici chez lui, il retrouva sans difficulté la petite maison grise. En la voyant, il eu l'impression de redevenir le petit pécheur d'autrefois, avant de partir d'ici, c'était il y a une éternité lui semblait-il. Rien n'avait changer, à croire que le temps s'était figé durant son absence. Il y avait toujours des filets et des cannes accrochés aux quatre murs de la maison, des corbeilles remplies de poisson frais, attendant d'être préparés, posée à l'entrée. Après avoir repris ces esprit il s'avança et frappa à la porte à demie ouverte. Il entendit une voix tellement familière derrière la porte qu'il eu l'impression de faire un bon dans le temps.

- J'arrive

Des bruits de pas résonnèrent et se rapprochèrent de la porte. Le battant s'ouvrit alors et Jacquot parla.

- Bonjour maman, je suis rentré.

Sa mère, figée pendant un instant, la bouche ouverte, se jeta dans ces bras.

- Comme tu a changé ! Tu as grandi ! Ou étais-tu donc passé toutes ces années ! Nous t'avons cru mort !
- Ne t'inquiète pas maman, je suis là. Je repars demain matin mais je pourrais venir plus souvent à présent.
- Comment ça ? Il t'es arrivé quelque chose ? Tu ne pouvais pas revenir ?
- Je vais t'expliquer sois patiente.
- J'ai patienté deux ans, je suppose que je pourrais supporter quelques minutes d'attente en plus ! dit-elle, rayonnante.
- Papa est-il là ?
- Il est à la pêche, il revient ce soir.
- Très bien, je vais faire un tour en ville et je reviendrais vers l'heure du souper. Je vous raconterais tout de ces deux ans.
- Ton père va être fou de joie quand il te verra.
- A tout à l'heure, maman.
- A tout à l'heure, ne rentre pas trop ta ... heu ... oui, à tout à l'heure.

Jacquot était heureux, il parcouru la petite citée en sifflotant un air qu'il avait entendu lors de son voyage. Il traîna au fil des ruelles, se remémorant des souvenir, quand il croisa un personne qu'il aurait préféré oublié il fût un temps. Un enfant qu'il avait connu, le fils d'un Alchimiste. Il lui semblait plus petit que dans ses souvenirs. Celui-là même qui l'avait insulté à tant de reprise, qui le méprisait, ne le reconnu même pas.

- Hey toi ! Tu te rappelle de moi ?
- De toi ? Non tu dois te tromper de personne.
- Je suis le fils du pêcheur, cela ne te rappelle rien ?
- Je ne me souviens pas, enfin pas de toi, il y avait bien un petit pêcheur il y a longtemps mais il est partit je crois, il était bien plus petit, et plus ignare, il était aussi abruti que le plus abruti des Bwork.

Sa voix n'avait même pas changer, elle était toujours aussi monocorde, aussi lancinante. A vrai dire, rien avait changé en lui, Jacquot le voyais simplement différemment. Il n'était plus celui qui partait vers des mondes inaccessibles, il était bien moins que ça maintenant. Il était resté posté sur ces acquis, ceux de ces parents, et il lui semblait que jamais il ne changerai. Il n'avait aucune envie d'apprendre, il n'en avait pas besoin. Tout à coup, c'est être si grand avant, était devenu un moins que rien, un cancre, un idiot. Jacquot s'en alla tout à sa réflexion sans même lui adresser un mot.
La nuit fût courte au côté de ses parents, il y avait tellement à savoir, tellement à raconter , que lorsque le jour se leva Jacquot n'avait pas fini son récit. Il se leva et s'en fût rejoindre Paotr en leur donnant l'assurance de revenir très vite, pour continuer son histoire. Il les quitta avec un grand signe de main et disparu dans la rue qui menait vers le port. Il y retrouva Paotr, prêt à lever l'ancre, ce qu'ils firent immédiatement.

- En avant ! s'écria Paotr
- Nous retournons au camp
- Tu va enfin recevoir ton emblème ! Tu es officiellement l'un des nôtres à présent !

Ils voguèrent jusqu'au campement, sur la route ils entendirent des rumeurs concernant un campement près des massifs de Cania, sûrement le leur. D'après ces rumeurs, la communauté se faisait maintenant appelé "Les Brigandins", un nom que l'on entendra encore 200 ans plus tard ..."

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Brago termina ainsi son histoire, essayant de capter une lueur dans les regards tournés vers lui. Une voix se fit alors entendre.

- Et alors ? Elle est où ta morale ?!

Il se tourna vers son interlocuteur et sourit

- Cette histoire montre qu'il est toujours facile de mépriser un débutant. Pourtant si on lui laisse faire ces preuves, peut-être que ce débutant deviendra un grand, quelqu'un d'important, qui à son rôle à jouer. Elle montre aussi que celui qui méprise le débutant ne vaut parfois pas mieux que lui, il peut même être pire que lui, s'il reste campé sur ses acquis. Le débutant deviendra grand, le méprisant deviendra méprisable, c'est aussi simple que ça.

Sur cette explication, il adressa un clin d'oeil à l'apprenti boucher qui lui sourit en retour et quitta la salle d'un pas léger, soignant, comme toujours, sa sortie, un sourire accroché aux lèvres.

J'aime . Ca me fait penser que faut j'écrive mon histoire moi j'ai plus beaucoup de temps ToT.

Tu a encore 10 jours, si c'est bien jusqu'au 31, donc ça va

pas mal ton poème , moi j'vais rajouter mon Hisoire ^^ , mais j'dois la finialiser

Jolie poème on voie que tu a parfaitement réspecté l'histoire de le quelle tu t'est inspiré et on retrouve de belles rimes.

Merci à vous j'ai édité mon premier message pour ajouter la bannière que j'ai réalisé.
Voilà je ne sais pas encore si je vais faire l'histoire RP.
A suivre ....

EDIT : en effet j'ai trouvé l'inspiration ! Je suis entrain d'écrire mon histoire donc effectivement je vais aussi faire l'histoire RP (enfin elle parle d'un autre probleme qui n'est pas du tout RP, mais qu'on entend souvent dans le jeu ... Vous comprendrez surement quand ce sera posté ! En tout cas l'histoire est RP ! )

EDIT 2: C'est posté ! J'ai tout fini ! j'apporterais peut-être quelques amélioration si je pense à quelque chose. Enfin c'est terminé tout est là !

EDIT 3 : et s vous avez des critiques n'hésitez pas (Pour l'image j'ai pris celle là mais je l'ai aussi sans l'effet "tenture" un peu relief, je ne sais pas la quelle serait mieux finalement)