RP [Eclaroh] / Le dernier combat du Maréchal Eclaroh

-CHEF! CHEF! ILS ARRIVENT!

Un Féca venait d'entrer dans la pièce, où se trouvait un Iop, assis dans un grand fauteuil en cuir de Bouftou Royal, qui lui tournait le dois. La pièce était richement décorée. Un bureau en orme se trouvait en face de la lourde porte de chêne. D'un côté de la pièce, une imposante bibliothèque surplombait les deux personnages. De l'autre côté, une bannière était accrochée aux murs, bannière aux couleurs de Bonta. Sur le bureau se trouvait des cartes du monde, des lettres et plusieurs autre documents et objets qui laissait à penser que le Iop était un personnage très important de la ville. En effet, face au Féca se trouvait une plaque faite d'or sur laquelle étaient inscrits les mots suivants: «Maréchal Eclaroh, Iop au service de Bonta». Le Maréchal se retourna et fit face au Féca. Eclaroh était âgé d'une quarantaine d'année. Son visage, marqué par le temps et taillé à la serpe, laissait penser qu'il était un très grand combattant. Des cicatrices recouvraient son visage. Il était blond aux yeux verts,et son corps était musclé. Il avait l'air contrarié:

-COMMANDANT! COMBIEN DE FOIS VOUS AIS-JE DIS DE M'APPELER «MARECHAL» ET NON PAS
«CHEF»! Que voulez vous me dire?

Le Féca déglutit: il avait peur de son chef...

-Je... euh... je... Les Brâkmariens arrivent! Un milicien les a vus, alors qu'il allait vers le village Brigandin. Ils sont dans la Plaine de Cania.

-Bien... Alors, alors... Nous allons... Oui! Nous allons rassembler des miliciens et les positionner... aux entrées de Bonta et aux murs les plus exposés. Surveillez aussi l'Ile de Nowel: elle a été réouverte d'accès par Allister! Attention... Mais avant, je veux vous donner le choix: vous pouvez vous battre ou partir. Si vous partez, je vous enverrais dans un endroit secret, où vous serez en sécurité. Je ne vous en voudrais pas, car la peur est un sentiment que vous pouvez éprouver. Le choix est à vous. Que faites vous? Je ne vous en voudrais pas, je le répète, si vous désertez!
-Je... Je suis un Féca! Mon rôle est de protéger les autres. Je ne laisserais pas ces chiens s'attaquer aux Bontariens! AUX ARMES! s'exclama le Féca en sortant de la pièce.
-UN INSTANT, DRAGGERS! Donnez vous aussi le choix aux autres. Envoyez les déserteurs chez Girle Pylote. Elle les mènera dans un endroit secret, connu de nous deux seulement. Allez! NE PERDEZ PAS DE TEMPS! ALLEZ-Y!!

Draggers partit en courant. Eclaroh soupira. Il ouvrit un tiroir et en sortit un cadre. Dessus, il caressa du doigt une jeune Sacrieuse qui souriait, un bébé dans ses bras. A côté, il se vit lui même, un bras autour des épaules de la Sacrieuse. Ce jour était ancré dans sa mémoire. La naissance de sa fille. Le jour le plus heureux de sa vie. Pour sa sécurité, les deux parents avaient décidés de l'envoyer à Incarnam, chez un vieux Sadida qui en prenait soin. Eclaroh se leva de son fauteuil, se dirigea vers la bibliothèque et tira un livre. La bibliothèque pivota et Eclaroh entra. Il arriva dans un long couloir, qu'il suivit, en prenant soin de ne pas activer les pièges. Au bout, il frappa à la porte, avec un tempo précis. La porte s'ouvrit et Eclaroh entra. La pièce ne contenait que sept vitrines. A l'intérieur se trouvait une épée jaune et noire... L'Epée Maudite du Saigneur Démon... L'épée ultime. Il se retourna vers les autres vitrines qui contenaient des équipements ultimes, faits sur mesure, uniques... Et la dernière vitrine... Dans laquelle se trouvait ses biens matériels les plus précieux... Cinq Dofus... Ils les rangea dans sa poche et sortit de la pièce. Le Général courut à l'entrée de Bonta. Trois personnes attendaient devant Girle Pylote... Eclaroh les connaissait: un d'eux, un Crâ, était un vrai lâche... Normal qu'il s'enfuie! Les deux autres avaient des femmes et des enfants... Ce qu'Eclaroh comprenait parfaitement! Le reste était rassemblé sur la Grande Place. Eclaroh les rejoint:

-Mes très chers amis... Aujourd'hui... marque une rupture dans l'histoire. Brâkmar ou Bonta? Une seule des deux cités restera et c'est à vous de faire en sorte que ce soit nous! La dernière fois, mon ami et mentor Amayiro nous a quittés... ÊTES VOUS PRÊTS? AUX ARMES, CITOYENS!!
-OUUAAIISS! VIVE BONTA! S'écria le foule.
-ILS SONT LA!


A la frontière entre les Plaines de Cania et les Landes de Sidimote, just à côté d'un enclos à Dragodinde, les Bontariens attendaient l'heure fatidique. Tous savaient qu'ils ne réchapperaient pas de cet ultime affrontement sans moults coups et blessures. TOus savaient qu'ils garderaient à jamais dans leurs esprits perturbés le souvenir de l'attente qui les dévoraient lentement. Tous savaient que ce combat n'était pas leur combat, mais le combat des pauvres innocents qui étaient menacés par le conflit des deux cités, le combat des enfants Bontariens tués par les Brâkmariens, et vice versa, le combat des jeunes d'Incarnam, qui avaient peur de descendre une fois pour toutes de leur île céleste, seul endroit encore sécurisé dans ce monde.
-Miliciens! Aujourd'hui, vous allez combattre pour vos familles, vos amis, vos noms et votre patrie! Certains d'entre vous laisseront sûrement leurs noms dans la légende. Je tiens à vous le dire: je n'ai jamais été aussi heureux de voir une armée qu'aujourd'hui en vous voyant. Je suis fier de vous. Ceux qui mourront resteront à jamais dans nos cœurs. Je précise aussi que vous ne devez laisser aucun survivant. PRÊTS? Alors... AUX AAAAAAAAAAAAAAARMES!
Un vieil Enutrof s'approcha d'Eclaroh, les larmes aux yeux.
-Mon fils... A l'âge de 9 ans, tu était bien plus fort que moi, et que tous les habitants de notre village. Et aujourd'hui, tu es chef des légions Bontariennes... Je vais mourir au combat aujourd'hui... Enutrof me l'a confirmé pendant une prière. Mais il m'a demandé, en échange de l'aveu qu'il m'a fait, de te transmettre un message de la part de Iop et de Crâ. Iop te dit qu'il n'a jamais été aussi fier d'un de ses disciples. Il a dit que tu étais digne d'être de sa classe. Quant à Crâ... Elle m'a chargé de te dire de la part de ton frère mort au combat qu'il était très très fier d'avoir été ton frère. Mon fils... Je suis comme eux... Fier de toi
Le père d'Eclaroh se jeta dans les bras de son fils.
-Oh Papa! Je te promets de tout faire pour te rendre encore plus fier de moi et de ce que je ferais après le combat! J'espère être à la hauteur de tes espérances... Je t'aime!, dit Eclaroh.

Les combats firent rage. Partout, les Blops et les Kanigrous furent fuirent leurs habitats naturels. Les Plaines de Cania ne ressembleront jamais à ce qu'elles étaient avant. Des milliers de personnes moururent, d'autres furent blessés très gravement... Une guerre telle qu'Amakna n'en avait jamais connue. La bataille dura quatre jours. Les Brâkmariens furent repoussés jusqu'à leur cité... Puis la ligne de front stagna à la frontière. Il ne restait plus beaucoup de combattants. Eclaroh se battait comme un beau diable. un coup d'épée par ci, un coup d'épée par là. D'ailleurs... Il a eu un ennemi de taille. C'était un Sram, très puissant, second de Brâkmar. Il piégea souvent Eclaroh qui se battit pendant quatre heures. Touché à l'épaule, à la cuisse et au bras gauche, Eclaroh tint bon. Le Sram réussit à planter sa dague en plein dans le ventre d'Eclaroh, qui titubait.
-ECLAROH! Tu es blessé!s'écria le conseiller du Iop, l'Eniripsa Nabetse.
-Oui. Ne t'approche pas, Nab..., conseilla Eclaroh.
Mais Nabetse n'écouta pas Eclaroh. Il se mit devant Eclaroh, à genoux, et se mit à murmurer ses incantations. Eclaroh ne pouvait pas bouger, ni parler. Nabetse avait pris l'initiative de le paralyser juste avant.
-Toi! L'Eniripsa. Dégage, laisse moi finir cette enflure de Iop.lança le Sram
Mais Nabetse ne fit pas attention et continua ses soins. Le Sram répéta cette phrase deux fois. Quand sa patience eut atteint ses limites, il s'énerva, leva sa dague de rechange (en temps de guerre, on en prends deux!) et la planta en plein dans le cœur du jeune Eniripsa. Nabetse tomba, la dague qu'il avait réussi à extirper du corps de son ami dans les mains. Eclarohput de nouveau bouger et s'agenouilla à côté de son ami:
-NABETSE! Reste avec moi! ne meurs pas! Nabetse! C'est ma faute! Tiens! prends cette potion de soin.
Nabetse la refusa.
-Garde là pour plus tard... Tu en auras besoin. Lors de ma prière de la Déesse Eniripsa, elle m'a prévenu que je vivais mon dernier jour. Ne la contrarie pas... Tu sais que je n'attends que de les rejoindre au ciel... Lana et Hlya... Je les aime tellement... Eclaroh. Je compte sur toi. Tu diras à ma femme que je suis allé rejoindre les filles. Eniripsa m'a dit de te confier que tous les Dieux sont avec toi... Je... Eclaroh... Je... Je... Au revoir.
Et il ferma les yeux une dernière fois. Pour Eclaroh, une partie de sa vie s'écroulait. Ils se connaissaient depuis leur plus jeune âge...
-Nabetse!! Non! NAAAABBEETTTSSSSEEEEEEEEEEEEE!
Il se retourna vers le Sram qui s'esclaffait.
-VEILLE ORDURE! TU VAS PAYER!
Eclaroh savait qu'il le tuerait si il se mettait en colère, mais il ne put se contrôler. Le Sram ouvrit de grands yeux et, avant qu'Eclaroh ait pu faire un geste, il tomba, mort. Le Maréchal ne comprit pas, avant de voir une épée scintiller dans les dernières lueurs du jour. Le Dieu Iop lui était apparu! Les légends disaient qu'ils n'apparaissait qu'aux plus forts de ses fidèles... Ce qui n'était arrivé qu'à Rykke Errel, le héros, venait de lui arriver à lui, Eclaroh, la légende vivante...

Jusqu'au moment fatidique. Tout le monde était mort au combat. En tout cas d'après lui. Bontariens comme Brâkmariens... Les combats étaient terminés. Seul restait Eclaroh. Les larmes lui montèrent aux yeux. Toute la population civile était à Astrub. Soudain, il vit une silhouette qui se découpa du paysage. Une femme... Sacrieuse.* NON! C'est extraordinaire! ELLE EST VIVANTE!* pensa t-il. Il courut vers elle. Elle était blessée... Gravement. Elle risquait de tomber n'importe quand. Eclaroh la prit dans ses bras et l'embrassa... Ils étaient ennemis: lui commandait Bonta, elle commandait Brâkmar.

-Eklya! J'avais si peur de ne jamais te revoir! Iop soit loué!
-Je suis... désolée! Je... n'avais pas le choix!
-Chuut... Je ne t'en veux pas... Ne t'en fait pas...
-Eclaroh... Nous devons le faire... L'un de nous doit tuer l'autre! L'égalité n'existe pas en guerre!
-Je sais... Alors... Vas y. Tue moi.
-NON! JAMAIS! TOI, FAIS LE!
-Si je te tuais... Je ne me le pardonnerais jamais...
-Eclaroh... Tu n'auras rien à faire... Je sens l'appel de Sacrieur... Je ne peux lutter... Je veux juste te dire... que... je t'aime...
Et Eklya mourut, un sourire sur les lèvres. Eclaroh hurla au soleil toute sa tristesse. Pendant deux jours, il resta à pleurer sa bien aimée. Finralement, il trouva la force de se lever et sortit son Epée Maudite du Saigneur Guerrier. Il la leva au ciel. Elle brilla un instant et accomplit ce pourquoi elle avait été conçue... Tuer... Le corps de la plus grande légende de l'histoire après Rykke Errel tomba pour ne plus jamais se relever...

Et sans un mot, ils levèrent leurs armes ensemble et se portèrent le coup fatal... En même temps. Main dans la main, leurs corps s'écroulèrent... Aujourd'hui encore, il est possible d'aller sur leurs tombes, qui sont à la frontière des deux camps.







-C'est... ce qui s'est passé, oncle Lyio?
-Oui... répondit le vieux Sadida. C'est l'histoire des tes parents, Toley... Tu dois être fier d'eux. Ensuite, des miliciens de Bonta et de Brâkmar, les quelques survivants, décidèrent de faire la paix. Mais il y a quelques jours, ils ont repris la bataille.
-C'est triste... Pourquoi ils sont morts? Ils avaient qu'à partir ensemble! Très loin! Et est ce qu'ils se sont retrouvés, au Ciel?
-Ça, Toley... C'est une autre histoire... Je vais te laisser réfléchir à ça... Car il est temps pour toi de quitter Incarnam... Pour devenir plus fort! Tu seras quelqu'un de très puissant, plus tard... Tu es promis à de grandes choses, Toley...

Histoire intéressante, j'apprécie.
Une nouvelle Aurore Pourpre ?
J'ai seulement trouvé deux erreurs dans tont texte, deux mots dont tu t'es trompé dans l'ordre des lettres, dû sans doute à ta précipitation. Ou pas.
Le fait que la sacrieuse en question soit ennemie de son mari/amant n'éétait pas expliqué dès le début. Ou est-ce une erreur de ma part ? Bref, j'ai eu du mal à comprendre ce passage-là ( je te vois dire : <<mais quelle andouille, celui-là ! Même pas fichu de lire un texte...>>)
Bref.
Eclaroh, un guerrier invincible ? ( bah, 5 dofus, + une épée Môoodite du saigneur guerrier... sans parler du reste... et il n'est que maréchal ? Remarque, c'est p'têtre le grade d'Amayro, vu qu'il lui a sans doute succédé. Bon, j'ai rien dit.)

Mais sinon, texte intéressant.


Baptman (à prononcer Ba -lsf- man )

Deux mots avec les lettres inversées? Possible...
Non, on explique pas que la sacrieuse est l'ennemie d'Eclaroh... C'est fait exprès, ne t'inquiètes pas! Il a effectivement succédé à Amayiro. Mais j'aime m'imaginer que le monde de Dofus est, sur certains points, calqué sur le schéma français. Or, en France, le grade militaire le plus haut est le grade de Maréchal. Voilà!

Maréchal, nous VOILAaaaa...hum, bon.

Je peux tout à fait te comprendre.
Bah, sur le coup de ton imagination du monde des douze telle que tu le souhaite, je t'ai un peu copié, et en pire, puisque mon histoire RP comprend un treizième dieu ! Mais ne t'inquiète ni pour ma santé mentale, ni pour léquilibre du monde, j'ai réussi à détourner la chronologie du monde des douze de manière à ce qu'un treizième dieu puisse s'y intégrer. Et pas n'importe lequel !

Et depuis quand Allister contrôle l'île de Nowel ?! Il a pas honte de martyriser les parents, maintenant que Nowel c'est tous les jours ?!



Baptman

Histoire prenante, j'adore =)
Manque un peu de corps et un peu de description de lieu.
Autrement bonne histoire, j'apprécie vraiment.
J'te souhaite d'en faire encore meilleure.

Cordialement,
Darkness-Kirua

J'ai pas du tout acroché, j'ai même arété avent la fin.

Je pense que tu aurais pu un peu mieux la travailler, ça manque terriblement de description et tu va trop vite au final ... Laisse-nous accrocher ! laisse-nous un peu plus de suspens !!
Il n'est pas trop tard pour te corriger un peu !
Bonne chance !

Je prends note et je change tout dès cet aprèm!
Baptman, Allister est un gentil. Mais l'histoire se passe en période de Nowel. allister ouvre l'accès au début de Décembre, et le referme ensuite. Il ne svait pas que Brâkmar pourrait s'en servir contre Bonta!

Je sais, je devrais utiliser la fonction "éditer", je le sais... Si ce message dérange vraiment, supprimez le, mais je tiens à dire:

MàJ de l'histoire!
^^